L’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) est une entité du Projet Scala. Le Projet Scala est constitué en Société par actions simplifiée sous l’intitulé LES PETITES HEURES. Il est un lieu de création, de production et de diffusion du domaine des arts du spectacle vivant. Il réunit, outre l’ESAR, La Scala Paris, La Scala Provence et le label d’édition discographique Scala Music.
L’ESAR, créée à l’initiative de Frédéric Biessy, directeur général de La Scala Paris et de La Scala Provence est une école d’un nouveau genre dans le champ de l’humour conçue et imaginée par Jérémy Ferrari, directeur artistique et Geneviève Meley Othoniel, directrice générale.
Elle identifie le genre humoristique comme un art d’excellence à part entière. Elle s’inscrit dans un ancrage et un environnement privilégié dans le cadre du Projet Scala, au cœur de la création contemporaine et des réalités professionnelles. En 1 ère année, la formation prend vie au sein même de La Scala Provence à Avignon, capitale mondiale du spectacle vivant, dans ce lieu de création situé en plein cœur de la cité des Papes devenu la maison d’accueil de tous les arts et de tous les artistes ouvert hiver comme été. En 2 ème année, la formation s’oriente vers une approche de projet au plateau au sein de La Scala Paris.
Le croisement entre création, recherche, expérimentation et transmission est l’axe fondateur du projet de l’ESAR. Le seul en scène, le stand-up, le duo/trio, l’humour musical, le spectacle d’improvisation, l’humour visuel, le spectacle d’humour de la rue sont autant de sujets d’exploration, de conception et d’interprétation des productions des projets personnels des étudiants. Les valeurs revendiquées sont celles de l’accueil, de la rencontre, de l’ouverture.
Le projet de l’école offre des outils multiples pour que chaque étudiant ait la capacité de contribuer à la vivacité et à la diversité du spectacle d’humour. Sa stratégie se veut résolument engagée vers les évolutions des métiers artistiques. La professionnalisation de la formation est affirmée :
- par l’accès privilégié au Projet Scala, lieu de productions, de programmation et d’accueil de résidences, qui favorise l’appropriation des créations des artistes programmés et l’accès des étudiants aux espaces scéniques ;
- par une transmission assurée par des artistes, chercheurs et contributeurs majeurs des scènes artistiques, ce qui garantit l’adaptation régulière des contenus d’enseignement aux enjeux de terrain ;
- par une part prépondérante des apprentissages consacrée à la pratique et aux procédés d’écriture.
L’ESAR, lieu charnière entre la profession et la formation.
Quelques mots de Mélanie & Frédéric Biessy
« Depuis le 11 septembre 2018, date d’ouverture de la Scala Paris, la formation est au cœur du projet Scala. Formation, création, monstration sont l’ADN de ce projet. Mais une naissance ne peut exister sans la rencontre de ses géniteurs. Notre école Supérieure des Arts du Rire (ESAR) n’échappe pas à la règle. C’est chose faite, et cette rencontre s’est imposée entre la Scala (Frédéric Biessy, DG de la Scala et Geneviève Meley-Othoniel, directrice de l’ESAR) et Jeremy Ferrari (directeur artistique de l’ESAR). Sans nous connaître, nous sommes immédiatement tombés d’accord sur la nécessité de créer une école de formation professionnelle pour les humoristes : dense, exigeante et formatrice au point que chaque élève qui sortira de l’ESAR aura son propre spectacle d’une heure travaillé au cours des 2 années de formation. Personne ne sortira de notre école sans être prêt à jouer.
30 heures de cours hebdomadaires, des masterclass, 6 professeurs permanents, de nombreux intervenants professionnels de l’humour, des bourses pour permettre aux plus démunis d’accéder à notre enseignement et l’accompagnement des artistes en formation continue permettront de choisir les 50 étudiants de cette école en fonction de leur potentiel et de leur motivation.
Merci Geneviève, merci Jérémy de nous permettre de mettre au monde cette nouvelle utopie joyeuse et indispensable. »
Mélanie & Frédéric Biessy
Quelques mots de Jérémy Ferrari
« Quand Frédéric Biessy et Geneviève Othoniel m’ont approché pour être le directeur artistique de leur école, je suis allé au rendez-vous en ayant déjà pris la décision de décliner la proposition, convaincu qu’on allait me demander d’apposer mon nom sur une énième école qui n’apporterait sans doute rien de plus à celles déjà existantes.
N’ayant donc rien à perdre, j’ai simplement dit que je n’accepterai de travailler pour ce projet que si on pouvait créer l’école dont j’aurais rêvé quand j’avais 16 ans. Frédéric m’a souri et m’a dit : « Et elle ressemble à quoi cette école dont tu rêvais quand tu avais 16 ans ? ». J’ai dit : « Eh bien quelque chose d’impossible. Une formation à temps complet qui comprendrait des cours de théâtre, d’écriture, d’improvisation, de rhétorique, de sport mais également, puisqu’on est toujours dans le rêve pourquoi pas pousser, des intervenants renommés qui viendraient chaque mois parfaire nos connaissances… Et pourquoi pas une deuxième année où l’école nous accompagnerait sur le terrain jusqu’à la finalité de notre parcours, la scène ». Frédéric m’a alors juste dit, avec le même sourire : « Pas de problème ».
Geneviève a ensuite ajouté que cette école serait diplômante, accessible aux artistes en formation professionnelle et aux jeunes étudiants, avec pour eux des possibilités d’aides. Ils ont ensuite fini de me convaincre en m’assurant que je serai garant de la ligne éditoriale de cette école.
Me voilà donc directeur artistique de l’école de mes rêves, que malheureusement je ne ferai pas, mais que j’accompagnerai de toutes mes forces. »
Jérémy Ferrari